KTZ Automne/Hiver 2016 Londres

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LONDRES, 10 JANVIER 2016

par ALEXANDER FURY

Certaines collections nécessitent un thésaurus, une encyclopédie et quatre heures dans un trou de ver Wikipédia pour comprendre ce qui se passe. Artistes minimalistes et mouvements crypto-religieux, ça vous tente ? D'autres sont clairs et simples, parfois trop.

KTZ suit ce dernier schéma : la musique rythmée commence et les mannequins défilent sur le podium vêtus de tenues qui varient peu, mais assez, d'une saison à l'autre. Cette fois, c'était Kraftwerk rencontre le futurisme russe rencontre le sport américain. De toute évidence! Bon, pas si évident, mais j’avais griffonné « baseball » et « Eighties Gaultier », qui a créé en 1987 une collection estampée en cyrillique rapidement baptisée Détente Chic en plein dégel de la guerre froide.

Ici, l'Amérique dominait plus que toute autre chose, depuis les looks d'ouverture brodés de miroirs qui croisaient Liberace avec Bootsy Collins sur des chaussures de bowling gonflées de semelles compensées. Ils étaient outré pour le bowling clobber, mais ont fini par ressembler à des versions plutôt piétonnes des chaussures Rocking Horse toujours les plus vendues de Vivienne Westwood. La créatrice de KTZ, Marjan Pejoski, est une fanatique de Westwood, soit dit en passant : les épaules pointues de quelques-uns de ses pardessus oversize étaient tout droit sorties de sa collection Witches de 1983.

Westwood s'est élevé contre l'impérialisme culturel américain, mais Pejoski l'embrasse de toute évidence. Ses vestes étaient en grande partie collégiales, avec des détails universitaires coupés en manteaux ou en bombers simplement allongés. Quelques-uns ont été cousus avec les sutures géantes en cuir qui marquent généralement la surface des balles de baseball. Les pantalons de baseball sont devenus des pantalons de tous les jours; sweat-shirts à rayures emblématiques et écharpes en fourrure intarsia. Kraftwerk a fourni les couleurs : rouge, noir, blanc. Le futurisme russe ? Non, plus rétro des années 80.

KTZ ne cherche pas à élargir sa clientèle, ni les frontières de la mode. Pejoski jouait devant une foule à domicile ce soir, qui a hurlé son approbation. Quant au nouveau venu non-initié ? Eh bien, regardez un match de baseball sans connaître les règles, et n'en repartez pas plus sage. Vous vous retrouvez juste un peu fatigué, un peu hébété, avec un cric de faire pivoter votre cou en regardant tout le monde bondir inutilement.

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